© 2021 La Boîte à Saussure
Les frères Schlegel et le comparatisme
Comme
nous
l’avons
indiqué
dans
notre
précédent
article
,
l’Homme
a
toujours
aimé
nommer,
décrire
et
classer
les
éléments
qui
l’entourent.
Cette
soif
de
classement
s’est
particulièrement
manifestée
au
XIXème
siècle
avec
la
naissance
d’un
mouvement
entièrement
dédié
à
la
comparaison
:
le
comparatisme
.
Le
comparatisme
(ou
linguistique
comparée
)
est
un
courant
qui,
comme
son
nom
l’indique,
est
basé
sur
la
comparaison
des
langues
entre
elles
.
Or,
qui
dit
comparaison,
dit
classement
et
donc
apparition
des
premières
typologies des langues !
Typologie linguistique ou
comment s’initier à la
mécanique des langues?
Dans
un
précédent
article
,
nous
avions
décrit
ce
qu’est
une
typologie
et
à
quoi
cela
pouvait
bien
servir.
Le
temps
est
venu
à
présent
d’enfiler
notre
bleu
de
travail,
prendre
notre
clé
à
mollette,
d’ouvrir
le
capot
et
démonter
le
moteur
de
notre
communication
!
Mettons
nos
mains
dans
le
cambouis,
et
allons
étudier
le
fonctionnement
des
langues
!
Et
pour
cela,
intéressons-nous
à
une
des
typologies
des
langues
les
plus
connues : celle des frères Schlegel.
La
typologie
des
frères
Schlegel:
comment
classer les langues selon leur forme?
1.
Les
langues
isolantes:
un
mot
=
une
information
•
Pour aller plus loin :
-
Schlegel
(von)
August
Wilhem
(1818),
Observations
sur
la
langue
et
la
littérature
provençale,
Librairie
grecque-latine-
allemande, Paris.
-
Hagège
Claude
(1982),
La
Structure
des
langues,
Que
sais-
je?, Presses Universitaires de France, Paris.
- Et pour ceux qui maitrisent l’allemand:
Schlegel
Friedrich
(1808),
Über
die
Sprache
und
Weisheit
der
Indier, Mohr und Zimmer, Oxford University.
Friedrich von Schlegel
(1772-1829)
Portrait d’Adolf Hohneck.
August Wilhelm von Schlegel
(1767-1845)
Portrait de Josef Axmann (1829).
En
1808
puis
en
1818,
les
frères
Schlegel
proposent
pour
la
première
fois
une
classification
des
langues
.
Dans
cette
typologie,
Friedrich
von
Schlegel
(1772-1829)
puis
son
frère
August
Wilhelm
von
Schlegel
(1767-1845)
décident
de
classer
les
langues
en
fonction
de
la
manière
dont
les
mots
se
forment
.
On
parle
alors
de
typologie
morphologique
.
De
cette
sorte,
les
frères
Schlegel
classent
les
langues
en
trois
groupes
:
l
es
langues
isolantes,
les
langues
agglutinantes
et
les
langues
flexionnelles
.
Un
quatrième
groupe
sera
ajouté
plus
tard,
celui
des
l
angues
polysynthétiques.
La
typologie
des
frères
Schlegel
sera
par
la
suite
reprise
et
complétée
par
différents
linguistes,
dont
August
Schleicher
(1821-1868).
Ce
dernier
a
d’ailleurs
grandement
contribué
à
la
popularisation
de
cette
typologie.
La
typologie
des
frères
Schlegel
sera
par
la
suite
reprise
et
complétée
par
différents
linguistes
,
dont
August
Schleicher
(1821-1868)
.
Ce
dernier
a
d’ailleurs
grandement contribué à la popularisation de cette typologie.
Exemple
de
langues
isolantes:
le
chinois,
le
vietnamien,
le
birman, le tibétain, le thaî, etc.
Dans
une
langue
isolante
(ou
analytique
),
aucune
modification
n’est
possible
.
Chaque
mot
a
une
seule
et
unique
écriture
et
cette
écriture
ne
change
jamais
.
De
même,
chaque
mot
exprime
un
seul
et
unique
sens
.
Il
n’existe
pas
d’accords
en
genre
(masculin/féminin),
en
nombre
(singulier/pluriel)
et
encore
moins
de
conjugaison.
C
ontrairement
au
français,
la
grammaire
des
langues
isolantes n’est pas visuellement facilement repérable
.
Pour
mieux
visualiser
le
mécanisme
qui
anime
les
langues isolantes, prenons l’exemple du chinois.
我
吃
饭
wǒ
ch
ī
fàn
w
ǒ
= ‘moi’, ‘je’
chī = ‘manger’
fàn = ‘repas’
En
chinois,
lorsque
l’on
veut
écrire
la
phrase
«
Je
mange
le
repas
»
,
on
utilise
trois
mots
(ou
caractères),
contre
quatre
mots
en
français.
Imaginons
maintenant
que
nous
venons
de
finir
de
manger
un
bon
repas.
Notre
phrase
va
alors
légèrement
se
transformer
et
devenir
«
J’ai
mangé
le
repas
».
Mais
comment
allons-nous traduire cette phrase en chinois? Ne paniquons pas,
inutile
de
se
jeter
sur
votre
livre
de
grammaire
chinoise
ni
sur
vos
tableaux
de
conjugaison.
Rappelez-vous,
le
chinois
est
une
langue
isolante
!
Par
conséquent,
il
ne
possède
pas
de
conjugaison
ni
d’accords
grammaticaux
visibles
!
Il
n’est
donc
pas
possible,
contrairement
au
français,
de
modifier
l’écriture
du
verbe
pour
indiquer
que
le
temps
change:
je
mang
e
(
présent
)
→
j’ai
mang
é
(
passé
)
.
Dans
les
langues
isolantes,
un
mot
correspond
à
une
information.
Le
passé
sera
donc
indiqué
à
l’aide
d’un
mot
supplémentaire,
comme
le
montre
l’exemple
ci-
dessous.
Je mange le repas.
我
吃
饭
了
wǒ
chī
fàn
le
J’ai mangé le repas.
w
ǒ
= ‘moi’, ‘je’
chī = ‘manger’
fàn = ‘repas’
le = ‘finir’, particule de l’accompli
En
chinois,
on
n’ajoute
pas
un
mot
uniquement
lorsque
l’on
veut
indiquer
le
temps.
Bien
au
contraire!
Par
exemple,
la
même
technique
est
utilisée
lorsqu’on
veut
préciser
que
l’on
a
affaire
à
plusieurs
objets.
Contrairement
au
français,
l’ajout
de
la
lettre
-s
en
fin
de
mot
n’existe
pas
(
un
arbre
→
des
arbre
s
).
De
même,
il
est
impossible
de
rajouter
des
lettres
à
un
mot
pour
en
créer
un
nouveau
de
la
même
famille
(
venir
→
re
venir,
maison
→
maison
nette
).
Ainsi,
dans
les
langues
isolantes,
rien
ne
bouge,
rien
ne
se
transforme!
Chaque
mot
est
isolé
de
ses
collègues et est situé à un emplacement bien précis.
Avez-vous
bien
compris
le
fonctionnement
des
langues
isolantes?
Venez
tester
votre
connaissance
du
chinois
en
cliquant sur le titre ou les dés à gauche.
Le Saviez-vous?
•
En
Sciences
du
langage,
on
indique
le
sens
d’un
mot
entre
deux apostrophes
‘…’
•
Attention,
les
langues
isolantes
ne
sont
pas
plus
faciles
à
apprendre
que
les
autres
types
de
langues
!
Certes,
contrairement
au
français,
il
n’y
a
pas
de
conjugaison
ni
d’accords
de
grammaire
à
apprendre.
Toutefois,
d’autres
éléments
tels
que
l’ordre
des
mots,
le
contexte,
les
nuances
de
tons
de
la
voix
ou
tout
simplement
l’utilisation
d’une
grande
variété
de
mots
rendent
les
langues
isolantes
aussi
complexes
à
apprendre que n’importe quelle autre langue.
2.
Les
langues
agglutinantes:
les
reines
des
affixes
le = ‘finir’,
particule de
l’accompli
Dans
une
langue
agglutinante,
on
regroupe,
on
colle,
on
assemble,
on
agglomère…bref
on
agglutine
!
Le
fonctionnement
est
donc
très
différent
des
langues
isolantes
puisqu’il
n’y
a
pas
un
seul
et
unique
mot
pour
une
seule et unique information.
Afin
de
comprendre
le
mode
d’emploi
des
langues
agglutinantes, prenons l’exemple du turc:
Exemple
de
langues
agglutinantes:
le
hongrois,
le
japonais,
les
langues
bantoues,
le
finnois,
le
turc,
le
mongol,
l’estonien, le coréen, etc.
ev
ev = ‘maison’
ev
ler
= ‘maison’ +
‘pluriel’
les maisons
ev = ‘maison’
ev
im
=
‘maison’
+
‘ma’
ma maison
ev
ev = ‘maison’
ev
ler
im
=
‘maisons’
+
‘pluriel’ + ‘ma’
ev
ev = ‘maison‘
ev
im
de
=
‘maison’
+
‘ma’
+
‘dans,
à
l’intérieur
de’
En
turc,
le
but
du
jeu
consiste
à
choisir
une
première
brique
de
départ
(
ev
=
‘maison’
).
Par
la
suite,
une
fois
le
choix
effectué,
il
suffit
de
sortir
une
truelle,
un
peu
de
ciment
et
de
coller
d’autres
briquettes
(plus
communément
appelées
affixes
)
à
la
brique
de
départ
afin
d’ajouter
plus
de
précisions
(
ler
pour
indiquer
le
pluriel
,
im
pour
le
pronom
possessif
‘ma’,
etc).
Le
tout
permet
alors
d’obtenir
de
jolies
constructions
telles
que
les
mots
evl
er
(=
‘les
maisons’)
ou
ev
im
(= ma maison)
.
Attention,
les
affixes
ou
les
petites
briquettes
sont
en
réalité
des
petits
bouts
de
mots
que
l’on
ne
peut
pas
fixer
n’importe
où
sur
le
mot
de
départ
.
En
effet,
les
affixes
se
collent
soit
au
début
du
mot
(on
parle
alors
de
préfixes:
possible
→
im
possible
),
soit
en
fin
de
mot
(on
parle
alors
de
suffixes:
maison → maison
nette
).
Ainsi,
dans
les
langues
agglutinantes,
tout
est
question
d’affixes,
de
découpage
et
de
collage
!
Contrairement
aux
langues
isolantes,
il
n’y
a
pas
un
mot
par
information
(‘
maison’
+
‘
beaucoup’
)
mais
un
seul
mot
avec
plusieurs
informations
qui
se
traduisent
par
l’ajout
d’un
ou
plusieurs
affixes
(
ev
ler
=
‘les
maisons’)
.
Les
affixes
peuvent
apporter
un
grand
nombre
de
précisions
dont
le
sujet
des
verbes, le temps ou le nombre d’objets dont on parle.
Les
langues
agglutinantes
sont
certes
les
championnes
du
monde
des
affixes
mais
attention,
restons
vigilant!
Tous
les
coups
ne
sont
pas
permis
et
l’ajout
d’affixes
reste
contraint
par
certaines
règles
de
grammaire
.
Un
affixe
ne
peut
exprimer
qu’une
seule
et
unique
information
à
la
fois
et
sa
forme
restera
toujours
la
même
quel
que
soit
le
mot
de
départ.
Contrairement
au
français,
i
l
est
donc
impossible
d’avoir
plusieurs
affixes
qui
indiqueraient
tous
les
deux
le
pluriel
(
un
arbre
→
des
arbre
s
,
un
hibou→
des
hibou
x
).
De
même,
le
mot
de
départ
est
fixe
et
ne
change
par
conséquent
jamais
d’écriture
.
Contrairement
au
français,
nous
ne
pourrons
donc
pas
trouver
des
transformations
telles
que:
un
travail→
des
trav
aux
ou
un
oeil→
des
yeux
).
Enfin,
dans
les
langues
agglutinantes,
t
outes
les
informations
grammaticales
sont
rassemblées
dans
un
seul
mot.
Cela
permet
notamment
d’acoller
beaucoup
d’affixes
aux
mots
de
base
.
Hors
des
affixes,
i
l
n’existe
pas
de
préposition
(
à
,
sur
,
etc),
de
pronoms
(
je,
tu,
etc),
d’articles
ou
de
déterminants
(
un,
une,
les
,
etc).
Ainsi,
une
phrase
comme
Je
ne sais pas
s’écrira en un seul mot en turc:
bilmiyorum
.
Avez-vous
bien
compris
le
fonctionnement
des
langues
agglutinantes?
Épatez
votre
entourage
ou
partez
tout
simplement
en
voyage
en
découvrant la langue quechua !
3.
Les
langues
flexionnelles:
les
langues
qui
fusionnent.
ev
ler
ev
ler
= ‘maison’ +
‘pluriel’
ev
ev
im
= ‘maison’ + ‘ma’
ev
im
ev
mes maisons
im
ler
ev
ler
im
= ‘maisons’ + ‘pluriel’ + ‘ma’
ev
im
de
evimde = ‘maison’ + ‘ma’ + ‘dans, à
l’intérieur de’
dans ma maison
Les
langues
flexionnelles
partagent
un
point
commun
avec
les
langues
agglutinantes:
tout
commence
par
un
mot
de
départ
.
Toutefois,
cette
ressemblance
ne
suffit
pas
pour
les
ranger
dans
la
même
catégorie.
En
effet,
dans
les
langues
flexionnelles,
on
ne
colle
pas
des
affixes
au
mot
de
départ
mais on les fusionne
.
Pour
mieux
visualiser
la
différence
entre
langues
agglutinantes
et
langues
flexionnelles,
prenons
l’exemple
du
français.
Exemple
de
langues
flexionnelles:
le
français,
le
latin,
le
russe, l’allemand, l’espagnol, l’anglais, l’arabe, etc.
le
le = article
du masculin
cheval = ‘cheval’
cheval
le
les = article du masculin + pluriel
s
cheval
chevaux
cheval = ‘cheval’
En
français,
dans
une
grande
partie
des
cas,
lorsque
l’on
veut
indiquer
qu’on
a
affaire
à
plusieurs
objets,
on
ajoute
la
lettre
s
(
un
arbre
→
des
arbre
s
).
Cependant,
des
exceptions
existent.
Par
exemple,
lorsque
le
mot
se
termine
par
les
lettres
-
al
,
la
règle est différente (
un chev
al
→ des chev
aux)
.
Il
est
impossible
de
représenter
le
fonctionnement
du
français
en
emboîtant
des
pièces
comme
dans
un
puzzle,
ainsi
que
nous
avons
pu
le
faire
avec
le
turc
.
Mais,
«
pourquoi
donc ? », me direz-vous.
Et
bien,
tout
simplement
parce
que
l
a
limite
qui
résulte
du
collage
des
pièces
indiquant
le
pluriel
(
cheval
et
-
s
)
est
floue
et
difficilement
repérable.
Ici,
nous
n’avons
pas
à
coller
les
deux
pièces
mais
nous
devons
les
fusionner
!
Lors
de
la
fusion,
une
réaction
chimique
se
produit
et
transforme
le
mot
de
départ
(
cheval
)
en
changeant
sa
forme
(
cheval
s
→
chev
aux
).
Bref
,
dans
les
langues
flexionnelles,
ça
bouge,
ça
se
fusionne
et
ça
se
transforme
!
Les
mots
peuvent
changer
leur
forme
selon
le
sens
qu’ils
expriment
ou
les
relations
grammaticales
qu’ils
entretiennent
entre
eux
(le
pluriel,
le
féminin ou le cas pour le latin par exemple).
Un
autre
élément
important
permet
de
départager
les
langues
agglutinantes
des
langues
flexionnelles.
Dans
les
langues
flexionnelles,
un
même
affixe
peut
exprimer
différentes
choses
à
la
fois
.
Or,
cela
n’est
absolument
pas
envisageable dans les langues agglutinantes !
Reprenons
l’exemple
de
la
lettre
s
.
Nous
venons
de
voir
que
l’ajout
de
la
lettre
s
permet
d’indiquer
qu’on
a
affaire
à
plusieurs
objets.
Mais
elle
est
également
utilisée
dans
de
nombreux
autres cas:
la 2ème personne du singulier au présent (
tu chante
s
)
.
la
1ère
personne
du
singulier
dans
les
verbes
du
2ème
groupe au présent (
je fai
s
).
De
même,
l’affixe
-
ez
peut
indiquer
au
présent
la
2ème
personne
du
pluriel
(
vous
chant
ez
)
mais
aussi
le
vouvoiement
d’une
personne
(
Vous
reprendr
ez
bien
du
cassoulet?
)
et
donc
une marque de respect.
Ainsi,
dans
les
langues
flexionnelles,
un
sens
ou
une
fonction
n’est
pas
forcément
associé
à
un
seul
et
unique
affixe.
Cette
alternance
et
cette
variété
de
formes
différentes
appliquées
à
chaque
mot
rend
souvent
les
règles
de
conjugaison,
d’accords
ou de déclinaisons complexes dans ce type de langues.
4. Les
langues polysynthétiques
s
Exemple
de
langues
polysynthétiques:
le
yupic
(langue
inuite
de
Sibérie
et
d’Alaska),
l’inupiak-nuktitut
(langue
inuite
parlée
de
l’Alaska
au
Groenland)
,
le
piwi
(langue
aborigène d’Australie), etc.
La
catégorie
des
langues
polysynthétiques
(ou
incorporantes)
ne
faisait
pas
partie
de
la
typologie
initiale
proposée
par
les
frères
Schlegel
.
Mais,
elles
ont
été
rajoutées par la suite en 1849 par August Friedrich Pott.
Les
langues
polysynthétiques
sont
des
langues
qui
utilisent
de
façon
extrême
l’agglutination
.
O
n
aurait
très
bien
pu
classer
ces
langues
parmi
les
langues
agglutinantes
mais
certains
chercheurs
préfèrent
les
classer
dans
une
autre
catégorie.
En
effet,
le
nombre
d’affixes
collés
y
est
tellement
élevé
que
l'équivalent
d'une
phrase
se
résume
en
un
seul
mot
.
Afin
d’avoir
une
vision
plus
précise
des
langues
polysynthétiques,
prenons
l’exemple
du
yupic,
une
langue
parlée
par
les
Inuits
en
Alaska
et
à
l’extrémité
de
la
Sibérie
orientale.
angya
ghlla
ng
yug
tuq
angya
= ‘bateau’
ghlla
= ‘grand’
ng
= ‘acquérir’
yug
= ‘vouloir’
tuq
= ‘lui’, ‘il’
Il veut acquérir un
grand bateau.
La
catégorie
des
langues
polysynthétiques
reste
controversée
à
l'heure
actuelle.
En
effet,
il
est
difficile
d’évaluer
la
longueur
d’un
mot
et
par
extension,
le
degré
d’agglutination
lorsque
les
langues
étudiées
sont
orales
et
par
conséquent, ne possèdent pas de traduction écrite.
Le Saviez-vous?
Il n’existe aucune langue qui est 100% isolante, 100%
agglutinante ou 100% flexionnelle. Il s’agit plutôt d’une
tendance définie selon les caractères dominants.
E.J.
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